Glossaire

Dans l'Église catholique, personne qui a reçu le sacrement de l'ordre et qui a le pouvoir de dire la messe et d'administrer les sacrements ; il est directement placé dans la hiérarchie en-dessous de l'évêque. Dans un sens plus général, c'est un homme ou une femme (on parle alors de « prêtresse ») qui exerce un ministre sacré dans une religion.

Communauté religieuse sous la direction d'un prieur et sous la dépendance d'une abbaye.

Dans la France moderne, jusqu'en 1789, droits juridiques souvent héréditaires dont jouissent certaines catégories de gens en vertu du consentement ou de la faveur du roi. Certains sont dits utiles, c'est-à-dire sources d'avantages matériels (droit de lever la dîme, exemption fiscale, etc.), d'autres honorifiques (comme le droit de porter l'épée).

Dans le christianisme, lieu intermédiaire où les âmes expient leurs fautes dans la douleur avant d'accéder au paradis. Cette doctrine ne fut développée qu'au XIIe siècle où l’Église catholique l'a admise.

Dans l'antiquité romaine, magistrat ayant un rôle essentiellement financier, ayant la garde du Trésor à Rome (jusque sous l'Empire) ou s'occupant de l'administration financière.

Hérétiques coupables d'être retombés dans leur erreur après l'avoir abjurée.

Au Moyen Âge, somme payée par l’héritier du tenancier ou du vassal à sa mort, à son seigneur pour ses terres.

Dans la France moderne, droit revendiqué par le parlement de discuter une ordonnance ou un édit avant qu'il ne soit enregistré.

Se dit du clergé qui obéit à la règle d'un ordre monastique. Il vit à l'écart des hommes dans des monastères ou des abbayes.

Sévérité extrême dans l'application des règles de la morale et de la religion, notamment en matière d'administration des sacrements.

Livre contenant les prières de la messe et celles récitées lorsque sont administrés les sacrements.

Cérémonie au cours de laquelle un souverain reçoit non seulement la couronne et les attributs royaux mais aussi l'onction qui lui confère un caractère religieux. En France, la tradition remonte à Pépin le Bref (751) et la cérémonie se déroulait normalement à Reims.

Dans la société féodale, la semonce désigne la durée d'environ 30 jours pendant laquelle le félon peut aller se justifier à la Cour de son suzerain.

Se dit du clergé qui vit parmi les laïcs, n'ayant pas fait voeu de religion. Il regroupe les prêtres en paroisse, les diacres, les évêques, les cardinaux, etc. Le clergé séculier s'oppose au clergé régulier.

Dans l'antiquité romaine, à l'époque républicaine, assemblée de 300 membres (puis 600 membres sous Sylla et 900 sous César) composée d'anciens magistrats qui est un organe de gouvernement. Sous l'Empire, l'assemblée reste prestigieuse mais voit son pouvoir diminué.

Dans l'antiquité romaine, décision du Sénat romain. Elle acquiert force de loi sous l'Empire.

Police en pays d'Islam.

Au Moyen Âge, la simonie désigne la vente des biens spirituels (bénédiction, sacrements) ou l'achat de charges ou bénéfices ecclésiastiques. Elle est fortement combattue par la réforme grégorienne.

Clerc ayant reçu le premier des ordres majeurs : le postulant doit s'engager à un célibat définitif et prouver qu'il peut vivre décemment en justifiant de la possession d'un bénéfice ou d'un titre clérical. Ceux qui accèdent au sous-diaconat deviennent généralement rapidement prêtres.

Personne qui tient une exploitation concédée par un seigneur moyennant redevances et services.