Glossaire

Dans l'antiquité romaine, ancien magistrat siégeant dans le Sénat local d'une des cités de l'Empire.

Dans le monde islamique, non-musulman bénéficiant d'un statut de "protégé", à condition d'acquitter la djizya (capitation) et le kharadj pour les propriétaires fonciers. Le statut impose de fortes contraintes : interdiction de prosélytisme, de construire un édifice religieux, de sonner les cloches, d'avoir des relations sexuelles avec une musulmane, de monter à cheval ou à dos de mulet, de porter un costume trop riche ou de sortir sans porter la ceinture de couleur qui permet de distinguer les non-musulmans.

Clerc qui a reçu le diaconat, ordre majeur immédiatement inférieur à la prêtrise.

Dans l'antiquité romaine, magistrat extraordinaire nommé pour une durée limitée (six mois au maximum) et doté de pouvoirs exceptionnels afin de sortir d'une situation de crise. Il est choisi par un des deux consuls parmi les anciens consuls et sur décision du Sénat.

Circonscription ecclésiastique dépendant d'un évêque.

A partir du VIIe siècle et jusqu'à la Révolution française, redevance d'un taux variable (généralement un dixième) levée au profit de l’Église sur les récoltes ou le croît du bétail.

Nom arabe pour désigner une armée, un district militaire.

Dans l'antiquité romaine, magistrat supérieur d'une cité de l'Empire romain.

Dans l'antiquité romaine, magistrat chargé de l'entretien des édifices publics, de l'approvisionnement en blé et la distribution des vivres, de la police et la voirie de Rome et de l'organisation des Jeux.

Dans l'antiquité romaine, acte de générosité d'un individu, dit évergète, envers sa cité (pouvant consister en la construction d'un monument, le pavage d'une route, des jeux et spectacles, des distributions gratuites de nourriture, etc.).

Dignitaire de l'Église, successeur des apôtres, qui a la direction spirituelle (épiscopat) d'un diocèse. Il détient l'exclusivité de plusieurs sacrements : la confirmation, l'ordination des prêtres et celle des évêques.

Censure ecclésiastique qui exclut un chrétien de la communion des fidèles. On distingue deux types d'excommunication :

• L'excommunication mineure qui prive du droit de recevoir les sacrements et des revenus ecclésiastiques.
• L'excommunication majeure qui ajoute la privation de sépulture en terre bénite ainsi que l'interdiction pour les fidèles d'avoir des rapports avec l'excommunié. Ce type d'excommunication est synonyme d'anathème.

Aux XIIe et XIIIe siècles, dans le Nord de la France, petit conte en vers destiné à faire rire, essentiellement répandu dans les milieux nobles.

Au haut Moyen Âge, chez les Germains, vengeance privée ou expédition punitive dans le cadre familial, particulièrement lorsqu'il y a eu meurtre d'un membre d'une famille par une autre famille.

Mouvement politique apparu au début du XXe siècle, s'estimant investi d'une mission de régénérescence sociale, ayant pour but la mise en place d'un Etat tout-puissant dirigé par un seul parti, incarné par un chef charismatique et indiscuté, et tourné vers la recherche de la puissance et de la grandeur nationale ; au niveau idéologique il se caractérise également par son anti-individualisme, son antilibéralisme, son antiparlementarisme, son antimarxisme et son anticapitalisme.

Au Moyen Âge et à l'époque moderne, registre des fiefs.

Au Moyen Âge, insulte ou trahison commise par un vassal vis-à-vis de son seigneur (ou inversement) entraînant la rupture du lien qui les unit.

Promesse d'obéissance, serment fait à un roi, un empereur (tel celui imposé à Charlemagne à tous ses sujets en 802) ou un seigneur de le servir loyalement.

Dans la société féodale, dotation octroyée par un seigneur à un vassal généralement en échange d'un serment d'un hommage ou d'un service rendu, consistant en un territoire, une seigneurie, des droits, une rente (on parle alors de « fief-bourse ») ou un bien.

Dans le monde islamique, désaccord entre musulmans entraînant une guerre civile. Le terme renvoie plus spécifiquement à la scission qui s'opéra au sein de la communauté musulmane sous le califat d'Ali (656-661) entre sunnites, shi'ites et kharidjites.