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Ecrit par Thibault | Vu 16522 fois | Aucun commentaire


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A l'issue d'une longue guerre civile (1927-1949) interrompue par l'invasion japonaise lors de la Seconde Guerre mondiale, le Parti communiste remporte la victoire sur le parti nationaliste de Tchang Kaï-chek qui se réfugie avec le reste de son armée et administration sur l'île de Taïwan. Mao Zedong (1893-1976), issu d'une famille de paysans aisés, diplômé de littérature et philosophie, à la fois président du gouvernement populaire de Chine et du parti communiste chinois, va pouvoir transformer le pays en profondeur pour en faire le deuxième cœur du « monde rouge ».


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Pour certains, il incarne l'homme providentiel venu sauver l'Amérique. Pour les autres, il n'est qu'un acteur aux idées simplistes qui s'est fait élire sur sa carrière hollywoodienne plutôt que sur son programme. En tous les cas, force est de reconnaître aujourd'hui que Ronald Reagan, 40e président des États-Unis, tombeur de l'URSS, était plus intelligent que nombre de gens ne le pensaient, au point qu'il a intégré la mythologie du Parti Républicain, lequel continue à faire vivre sa mémoire.


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De la chute du Premier Empire jusqu'au début du XXe siècle, la question du droit de vote a fait l'objet d'intenses débats : suffrage direct ou à degrés ? suffrage censitaire ou universel ? et le référendum ? L'Histoire du XIXe siècle français peut être divisée en trois temps : celui du vote censitaire et capacitaire (de la monarchie restaurée à la monarchie de Juillet), le temps de la « démocratie césarienne » (expression d'Emile Ollivier) marqué par l'idée de l'incarnation du peuple dans un homme providentiel, et le temps de la démocratie libérale (sous la IIIe République). Chaque régime a utilisé ses techniques de vote, a cherché à canaliser les suffrages, dans le but de concilier « le nombre et la raison (Patrice Gueniffey).


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Ni la déroute finale de 1815 ni le spectre aujourd'hui refoulé du césarisme ne lui portent ombrage : soutenue par une succession de thuriféraires et par une légende extraordinaire depuis la seconde moitié du XIXe siècle, la gloire de Napoléon Bonaparte reste sans doute la plus terrible forfaiture de l'Histoire de France. Même les Châtiments de Victor Hugo s'arment encore de Napoléon le Grand pour réduire en miettes Napoléon III. Et pourtant dès 1864 le philosophe Victor Cousin rétorquait : « Votre Hugo est fou avec son Napoléon le Petit. Napoléon le Petit, c'est celui de la colonne ». Cet article n'a pour ambition que de contribuer au réajustement de l'Histoire.


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« Je dois avouer, à la honte de mes propres compatriotes, qu'à l'origine, j'ai été enlevé et trahi par des hommes de ma couleur, et qu'ils ont été la cause première de mon exil et de mon esclavage » écrit l'ancien esclave Ottobach Cuguano dans son livre autobiographique publié en 1787. L'aspect africain de la traite a été peu étudié, comme le note l'historien Tidiane Diakité. En effet, les Africains ne furent pas seulement victimes, mais aussi acteurs actifs dans cette traite qui fut la plus intense de l'Histoire (environ 11 millions de déportés en quatre siècles) : « Sans la participation active et intéressée des Africains eux-mêmes, la traite atlantique n'aurait eu ni l'importance ni la durée qu'on lui connaît » (Tidiane Diakité).


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« Civilisation judéo-chrétienne » entendons-nous depuis des décennies : dans les faits, une telle expression a-t-elle encore un sens ? Rites et aide à son prochain, prophètes et vocation humaine, approches de la Bible et nature conférée au divin diffèrent profondément entre deux spiritualités qui, bien que cousines sous l'ère antique, ont fini par affirmer leurs divergences sous la double empreinte de leurs textes sacrés et de l'Histoire.


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La question de l'histoire de l'immigration en France est sous-tendue par des enjeux idéologiques et politiques forts. Ce n'est pas un hasard si cette histoire de l'immigration a émergé ces dernières décennies. Selon les tenants d'une certaine politique migratoire, la France aurait toujours été une terre d'immigration, de brassages, de métissages multiples. Une telle idée ne résiste pas à l'étude. L'étude de la population française à travers l'histoire révèle, a contrario, que de l'an mil (au moins) jusqu'aux débuts de la IIIe République, soit pendant plus de huit siècles, la population française ne changea pas fondamentalement. La France ne fut jamais une vaste terre d'accueil. L'immigration du XXe siècle, et plus particulièrement celle des quarante dernières années ne constitue donc pas une continuité mais une rupture dans l'Histoire de France.


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La geste héroïque du général De Gaulle est désormais bien rodée : 1940, 1958, 1969 sont autant de dates d'où le général De Gaulle revêt les visages de chef de la patrie en guerre, de recours à la guerre civile puis d'homme incompris. Voici plusieurs décennies que n'est plus présenté le jeune rebelle de Saint-Cyr visionnaire dans l'usage du char d'assaut, le général de brigade à titre provisoire luttant pour son pays puis le Président d'une Ve République apportant la stabilité politique à une France repue de désordres internes. Toutefois, une fois dissipé l'éclat sans doute trop aveuglant de l'homme providentiel, apparaît un homme qui donne une image moins reluisante que sa légende.


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La guerre de Crimée (1853-1856), opposant les Français, Britanniques et Turcs aux Russes, est l'une des guerres modernes les plus mal connues de la France, souvent réduite dans les mémoires au seul « J'y suis, j'y reste ! » de Mac-Mahon. Généralement considérée comme une « aventure inutile » menée par un Napoléon III en quête de gloire - cela colle trop bien à la légende noire du Second Empire ! -, elle fut pourtant engagée malgré les réticences du souverain français, aboutit à la réintégration d'une France isolée diplomatiquement dans le concert des grandes nations et marqua les débuts de l'Entente cordiale.


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En 1675, au cœur du règne de Louis XIV, éclate la plus grande révolte anti-fiscale et anti-seigneuriale avant les troubles pré-révolutionnaires des années 1780. L'introduction de nouveaux impôts sur fond de difficultés économiques provoque la colère d'une grande partie des citadins et paysans bretons, surnommés « Bonnets rouges » (du fait de leur signe de ralliement). Ces révoltés, qui expriment leurs revendications dans des Codes, ne voient aucune de leurs revendications suivie d'effet, malgré l'ampleur de la rébellion. La répression féroce ramène la Bretagne au status quo.


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En janvier 1875 la République s'établit définitivement en France. Consolidée par l'échec bonapartiste puis celui du général Georges Boulanger, elle parvint à vivre jusqu'en 1940 avant qu'une dictature technique ne vienne abattre son édifice. Érigée en 1852 sur les cendres du pêché originel, le pronunciamento du 2 décembre 1851, l'autocratie napoléonienne stoppa net en 1870 quand, des suites du désastre de Sedan, un groupe de députés républicains vint à l'Hôtel de Ville proclamer illégalement la renaissance de la République. Cependant des lois manquaient encore pour la faire reposer sur de nouvelles bases constitutionnelles.


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Rattachée à l'émeute du 6 février 1934, la question du fascisme en France demeure insoluble. En 1983, la parution du livre tapageur Ni droite ni gauche : l'idéologie fasciste en France de Zeev Sternhell lança la théorie d'un fascisme hexagonal, provoquant une rupture dans la classique esquisse de René Rémond. Le livre de celui-ci, La droite en France de 1815 à nos jours (1954), avait érigé le schéma historique d'une France divisée entre trois droites majeures (orléanisme, légitimisme et bonapartisme), pérennisant l'idée que la France serait parvenue à réchapper au fascisme en dépit du malaise socio-économique des années 1930.


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A la suite de la guerre franco-prussienne, les républicains et royalistes auraient pu s'attendre à ce que l'idée impériale soit discréditée et définitivement enterrée, d'autant plus qu'aux élections de 1871, les bonapartistes ne furent qu'une vingtaine à la Chambre. Or, dès 1873, le bonapartisme connut une remontée spectaculaire qui inquiéta fortement ses ennemis et qui culmina en 1876-1877 sur le plan électoral. La mort inattendue du prince impérial en 1879, faisant disparaître tout prétendant sérieux et résolu du côté des bonapartistes, fit entrer le parti dans une phase de lente agonie et contribua à installer définitivement la République.


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Le poujadisme s'inscrit sur un plan historique puisque continuateur d'une tradition de rébellion fiscale, généralement des classes moyennes, face aux prélèvements étatiques. Né en juillet 1953 à la faveur d'une convergence de trois éléments économiques et syndicaux, le dit « mouvement Poujade » vécut son apogée en janvier 1956 lorsque, suite à la dissolution de l'Assemblée nationale survenue le mois précédent, 52 députés poujadistes graviront les marches de l'hémicycle. Inquiétude chez les intellectuels communistes et les hommes politiques, mais de cette élection découle également l'irrésistible déclin du papetier Pierre Poujade et de ses partisans jusqu'à l'extinction définitive de leur voix en 1958.


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En 1922 fut érigée à Washington, capitale des États-Unis d'Amérique, une statue de marbre à la mémoire du républicain Abraham Lincoln, chef d'État américain de 1861 à 1865 qui termina sa vie sous un funeste coup de revolver tiré par le tragédien sudiste John Wilkes Booth. Icône de la droite nord-américaine, autodidacte devenu à juste titre le double symbole du self-made-man et du rêve américain, l'homme exerce une fascination qui ne laisse pas indifférent, d'autant plus que sa personnalité conserve des zones d'ombres difficiles à cerner, autant dans la question de son comportement que dans celle, plus sensible mais qui fit sa légende, de l'esclavage des noirs américains.

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C'était un 22 Mars
Evènement : En 1594, Henri IV entre à Paris et le gouverneur Cossé-Brissac lui remet les clés de la ville.

Naissance de : Guillaume Ier, roi de Prusse et premier empereur allemand (1797-1888).

Décès de : Jean-Baptiste Lully, musicien français d'origine italienne (1632-1687).

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