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L'Histoire de France, de l'Europe & du Monde

La période s’étalant de la guerre sociale (ou guerre des alliés, 91-88) aux ides de mars (assassinat de César en 44 av. J.-C.) est celle de la crise et de l’agonie de la République romaine. Les institutions républicaines romaines ne se révèlent plus adaptées à l’extension de l’Empire, à l’élargissement considérable du corps des citoyens romains et au nouveau climat politique. C’est une période de troubles dans laquelle vont prendre place deux importantes guerres civiles, la première opposant Marius à Sylla, la seconde Pompée à César. Après les ides de mars viendra une troisième guerre civile : celle d’Octave contre Antoine.

Le début des troubles (91-80)

La guerre sociale (91-88)

La guerre sociale est le conflit qui oppose Rome à ses alliés (socii) italiens de 91 à 88 av. J.-C. Ces alliés ont participé aux guerres de Rome, ayant versé l’impôt du sang et le tribut l’accompagnant, mais ils n’ont perçu qu’une partie des bénéfices de ces conquêtes et aspirent à la citoyenneté de Rome. L’assassinat en 91 de Livius Drusus, tribun de la plèbe qui venait de faire une proposition de loi visant à intégrer les Italiens dans la citoyenneté, déclenche les hostilités.

Le soulèvement part d’Asculum et de nombreux peuples d’Italie se joignent alors à la révolte. L’année 90 voit le succès des alliés qui se dotent d’une capitale à Corfinium (à l’Est de Rome), renommée par eux Italia. A la fin de l’année 90, jouant sur la division de ses adversaires, Rome retourne la situation militaire. En 89, Rome gagne la guerre, mais en cédant aux revendications des alliés progressivement. La lex Iulia (90) accorde d’abord la citoyenneté romaine aux alliés déposant les armes et se rangeant dans le camp romain, puis la lex Plautia Papiria (fin 89) accorde la citoyenneté à ceux qui se soumettront dans les soixante jours. En 88, la guerre est terminée, mais tous les Italiens ont acquis la citoyenneté romaine. Le corps civique de Rome double, passant de 400.000 à 900.000 citoyens romains. Cet accroissement considérable du corps civique va être lourd de conséquences : seuls les plus riches aristocrates romains vont pouvoir être en mesure d’entretenir financièrement une clientèle suffisamment large pour se faire élire dans les comices.

Deux imperatores : Marius et Sylla

La période qui s’étend de 90 à 80 av. J.-C. est marquée aussi par l’affrontement de deux imperatores : Marius et Sylla.

Né à Arpinum en 157, Caius Marius est un chevalier voué à la carrière des armes, appuyé par la grande famille des Caecelli Metelli. Energique, bon soldat mais d’une faible intelligence, il devient tribun de la plèbe en 119 et préteur en 116. Il va être pro-consul d’Espagne (représentant du consul) puis légat dans les armées romaines. Il se présente au consulat et, soutenu par les chevaliers et les populares (faction opposée à celle des optimatum – les meilleurs), est élu triomphalement en 107. Ne descendant pas d’une grande famille, il est ce qu’on appelle un « homme nouveau ». Il procède à des réformes importantes dans l’armée : le recrutement va être ouvert aux classes les plus pauvres (proletarii) qui touchent une solde et peuvent se voir attribuer des terres à la fin du service. Marius devient très populaire grâce à cette réforme, popularité renforcée par sa victoire contre les Germains en 102/101. Il célèbre une série de triomphes (honneurs) dans Rome suite à ses victoires. Marius, au comble de sa gloire, est régulièrement réélu consul, bafouant la tradition républicaine romaine, jusqu’en 86.

Sylla, contrairement à Marius, est un aristocrate de veille souche en plus d’être un grand militaire et un homme cultivé et intelligent. En 88, il commande la province d’Asie au moment de la guerre contre le grec Mithridate VI, qui tente de s’emparer des provinces romaines d’Orient. La faction des populares s’oppose alors à Sylla et propose d’attribuer le grand commandement contre Mithridate à Marius, ce qui va être très mal accepté par Sylla qui convoite alors cette charge. Celui-ci y voit une provocation, marche sur Rome et obtient le renvoi de Marius. Il élimine ses adversaires politiques (Marius s’enfuit de justesse), se fait élire consul puis part pour l’Asie. Durant la longue absence de Sylla (87-83), les populares reprennent Rome et se livrent à une terrible répression politique en 87. Marius contraint le Sénat à révoquer sa décision d’exil et déclare Sylla ennemi public. Marius est renommé consul en 86 mais meurt la même année de vieillesse.

La première guerre civile et la domination de Sylla

Après la mort de Marius, le principal chef des populares et marianistes devient Cinna. Au printemps 83, Sylla débarque à Brindes sur l’Adriatique, couvert de gloire et d’argent, avec 40 000 hommes. Les années 83 et 82 sont les années de la première grande guerre civile entre Romains, avec les atrocités qui l’accompagnent. Face à des adversaires médiocres, la campagne de Sylla est très rapide. Une fois rentré dans Rome, Sylla fait exécuter 3000 prisonniers et lance une grande proscription (établissement d’une liste d’ennemis publics) qui vise, entre autres, 80 sénateurs. Toute aide apportée à l’une de ces personnes est passible de mort, 40 000 sesterces sont offerts à tout dénonciateur ou tout meurtrier. Tout esclave qui tue un de ces ennemis publics est affranchi.

Il s’ensuit une dictature, qui n’a rien à voir avec la fonction de magistrature habituelle, reposant sur la terreur. Une grande vague de répression s’abat sur les villes italiennes. Sylla, s’entourant d’un apparat quasi-royal, devient l’archétype du tyran aux yeux des Romains. Pourtant il mène des réformes importantes et s’attache à garder un semblant de légitimité républicaine. Le nombre de sénateurs est ainsi monté à 600 (contre 300), le Sénat est renforcé, les magistratures sont réformées (nombre de titulaires augmenté) et une législation d’ordre moral est votée (contre l’adultère, le luxe, les jeux de hasard). Sylla finit par abdiquer en 80 pour une raison restée inconnue et meurt en 78, de mort naturelle.

Pompée et César (79-59)

La gloire de Pompée

Cneus Pompeius Magnus, dit « Pompée », est un membre très récent de l’aristocratie (depuis son grand-père). Né en 106, il hérite très jeune des biens et de la clientèle de son père, et ainsi sa carrière politique débute très tôt. Il est un lieutenant de Sylla durant la guerre civile de 83-82. C’est en 80 qu’il obtient son surnom de Magnus (« le grand ») grâce à sa victoire en Afrique sur les partisans de Marius qui se sont révoltés. Il célèbre à la suite de ce succès on premier triomphe.
Pompée s’illustre ensuite dans une guerre contre les derniers partisans de Marius menés par Sertorius, gouverneur d’Espagne. A la suite de sa victoire, Pompée se voit accordé un imperium infinitum maius, c’est-à-dire un pouvoir civil et militaire total sur toutes les provinces.
Pompée revient d’Espagne pour aider Crassus à lutter contre une importante révolte d’esclaves menée par Spartacus depuis 73. Crassus finit par vaincre Spartacus et Pompée anéantit les dernières bandes au printemps de 71. Pompée est cependant présenté comme le grand vainqueur et Crassus ne lui pardonnera jamais de lui avoir ôté une partie de sa gloire.

En 70, Pompée et Crassus se présentent tous deux au consulat et ils sont élus, bien qu’aucun des deux n’y avait droit, Crassus ayant été prêteur en 72 (or il fallait deux ans d’intervalle) et Pompée étant encore simple chevalier. En 70, les deux consuls rétablissent la censure que Sylla avait pratiquement supprimé et radient 64 sénateurs du Sénat. Autre fait majeur, 100 000 italiens se voient accordés la citoyenneté romaine.

Pompée se lance ensuite dans une campagne contre les pirates (67) et va à cette occasion acquérir des pouvoirs exceptionnels : commandement total sur les mers et la frange littorale, une armée de 20 légions et 500 navires et la possibilité de traiter seul avec les peuples méditerranéens. Les pouvoirs de Pompée vont être encore augmentés lors d’une nouvelle guerre contre Mithridate. Pompée réorganise l’Orient méditerranéen et va mettre en place une propagande en sa faveur à Rome.

L’arrivée de César sur la scène politique

Caius Julius Caesar était né vers 101 d’une grande famille patricienne qui prétendait descendre de la déesse Vénus. Malgré ses origines, cette famille a joué un rôle politique modeste et sa fortune était médiocre. La tante de César avait épousé Marius et lui-même avait pris pour femme une fille de Cinna, Cornelia. Ces alliances matrimoniales assumées lui valurent la haine de Sylla.

En 65, en tant qu’édile, il organise de splendides jeux. En 63, Cicéron est consul et déjoue une conjuration organisée par un aristocrate ruiné, Catilina. Le Sénat, lors d’un vote, autorise Cicéron à le faire exécuter. César s’interpose dans cette séance à l’exécution des complices de Catalina cherchant à gagner l’appui de la plèbe.
Pendant que Pompée est en Orient, César devient à Rome le grand leader du parti populares et s’attache à saper les fondements du pouvoir de Pompée. Le peuple se range de son côté grâce entre autres aux nombreux jeux organisés à Rome. Quand Pompée rentre à Rome, le climat ne lui est pas favorable et il se contente de célébrer un unique et fastueux triomphe avec notamment des éléphants. Il se fait aussi construire un grand théâtre dans lequel trône une statue le représentant comme cosmocrator (« créateur de l’Univers »).

Le consulat de César et le triumvirat

Malgré l’antipathie régnant entre César, Pompée et Crassus, César conclut une alliance secrète avec Pompée et parvient à le réconcilier avec Crassus : c’est le « premier triumvirat » (60) qui n’est cependant qu’une entente privée et officieuse. Cette entente est cimentée par un mariage : Pompée épouse Julia, fille de César. En 56, le triumvirat est renouvelé.

En 59, César devient consul (dans le respect de la tradition romaine). Durant son consulat, il décide de réduire à une totale impuissance son collègue Bibulus et exerce le pouvoir seul. César affirme son réseau de partisans à l’aide de son homme de main Clodius pour diriger la faction césarienne durant l’absence de César. Celui-ci a recours à des mesures démagogiques pour trouver l’appui de la plèbe urbaine comme des distributions gratuites de blé ou l’autorisation des associations populaires interdites en 64 par le Sénat. Clodius a aussi recours à la terreur à l’aide de bandes armées qui vont jusqu’à inquiéter Pompée lui-même.

César, Pompée et la deuxième guerre civile (58-44)

César et la conquête de la Gaule

Si la Gaule est un pays riche, avec des terres agricoles fertiles, un artisanat et une métallurgie très développée, c’est un pays faible militairement et politiquement divisé entre de nombreux peuples. C’est en 58 que César entre en Gaule, avec 15 à 20 000 hommes, à l’appel des Eduens menacés par la migration des Helvètes vers l’Ouest. Il écrase les Helvètes puis demande au Sénat de déclarer la guerre à Arioviste des Suèves en s’appuyant sur la demande des Eduens et la peur des Germains. César bat les Germains, faisant du Rhin une frontière de l’Empire romain, puis rentre en Cisalpine pour l’hiver, laissant le champ libre à ses opposants politiques à Rome.
En 57, les opérations reprennent, César avec ses 8 légions (et auxiliaires) soumet les Belges et leurs alliés gaulois. En 56, César mène une campagne éclair en Germanie qui a une portée politique considérable. En 55, il débarque en Bretagne. Une propagande intense se développe autour de César, l’opinion étant frappée par ses exploits fabuleux. En 54-53, César assure l’ordre en Gaule. En 53, Crassus meurt dans une expédition catastrophique contre les Parthes (fin du « premier triumvirat »). L’année précédente (54), la mort de Julie rompt le lien qui unit César à Pompée, et ce dernier n’est plus disposé à s’entendre avec César qui apparaît de plus en plus comme une menace.

En 52 éclate une grande révolte en Gaule rassemblant de nombreux peuples qui confient le pouvoir à un jeune homme de sang royal, Vercingétorix. César reprend les opérations militaires et rencontre de grandes difficultés. Il est mis en échec devant Gergovie. Vercingétorix peut alors aligner jusqu’à 300 000 hommes sur un champ de bataille. En 51, Vercingétorix se replie sur l’oppidum d’Alésia qui est assiégé par les troupes romaines. César sort vainqueur du siège et du même coup de la guerre des Gaules, même si des résistances sporadiques continuèrent d’éclater peu après.

César acquit alors un prestige immense par le fait d’avoir soumis un peuple réputé indomptable, en outre il dispose d’un grand trésor et de onze légions aguerries ainsi que de troupes auxiliaires venant des forces provinciales conquises. Pompée est effrayé par la montée en puissance de César et entreprend alors d’abattre son rival.

César contre Pompée : la guerre civile de 49-45

En 52, Clodius, l’homme de main de César à Rome est assassiné. De ce fait, de 52 à 49, Pompée est le véritable maître de Rome et le Sénat le nomme consul unique, décision contraire au droit romain. Une loi est votée, précisément pour faire barrage à César, interdisant de briguer le consulat cinq ans après toute magistrature. Pompée se fait attribuer le pro-consulat d’Espagne (commandement militaire) pour cinq années supplémentaires tandis qu’il lance une procédure pour retirer à César son imperium proconsulaire ; le Sénat destitue finalement le vainqueur des Gaules de son commandement en décembre 50.
César ne peut pas accepter cette décision. Dans la nuit du 11 au 12 janvier 49, ses troupes commencent à franchir le Rubicon, qui marque la frontière de l’Italie. La guerre civile commence. César est déclaré ennemi public. Si c’est César qui prend les armes, il faut rappeler qu’il a tenu le beau rôle les mois précédents du point de vue de la légalité, alors que Pompée a violé la tradition romaine.

Au début de la guerre, Pompée apparaît comme dominant tant militairement que politiquement. Il peut lever 130 000 hommes alors que César n’en détient que 11 000 (néanmoins, il dispose de l’appui public). Avec une seule légion, il mène une opération vers Rome. Les garnisons des villes sur son passage fuient ou bien se rallient. Pompée commet alors l’erreur de faire déclarer ennemi public tout homme neutre dans le conflit, ce qui aura pour conséquence de pousser les Romains à rejoindre César, lequel se montre plus modéré et conciliant. Les pompéiens se réunissent à Capoue, laissant César maître du Nord de l’Italie. Pompée renonce à défendre la péninsule et se replie sur Brindes. Grâce aux ressources de l’Orient, il espère constituer en Macédoine une puissante force armée. César aura mis seulement 60 jours pour conquérir l’Italie. Il se rend en Espagne pour vaincre les pompéiens et prend Marseille, dernière cité grecque. En 49, César est élu dictateur par le Sénat et l’année suivante se lance dans une campagne orientale. Il traverse l’Adriatique avec sept légions et défait Pompée à la bataille de Pharsale (48). Pompée fuit en Egypte où il se fait assassiner sur ordre du pharaon Ptolémée.

La mort de Pompée ne marque pas la fin des ennuis pour César. En Egypte, César doit arbitrer le conflit entre Ptolémée et sa sœur Cléopâtre. La politique de César est un échec, et celui-ci se voit assiégé dans Alexandrie par Achillas, général de Ptolémée, secondé par la population d’Alexandrie hostile aux Romains. Seuls des renforts amenés par des alliés de César permettent à celui-ci de reprendre l’avantage, de battre l’armée d’Alexandrie (en 47), et de remettre Cléopâtre VII sur le trône (tandis que son frère est tué). D’Egypte, César passe en Asie, où Pharnace, fils du roi Mithridate du Pont, pense que le temps est venu de retrouver un peu de la puissance familiale perdue. Pharnace avait battu le gouverneur césarien d’Asie. César défait Pharnace à Zéla, dans le Pont, en 47. Après avoir rétabli l’ordre en Italie (insubordination des soldats cantonnés en Campanie), César passe en Afrique où républicains et pompéiens ont rassemblé leurs forces, avec l’appui du roi numide Juba Ier. César écrase ses ennemis à Thapsus (46).

Rentré à Rome, César célèbre quatre triomphes (sur la Gaule, l’Egypte, le Pont et l’Afrique) avec un grand faste.

La dictature de César

A Rome, César se met à pratiquer une politique d’embellissement de la ville et cherche le soutien de la plèbe et de l’armée. Ainsi, en 49, il allège les dettes des plus pauvres en les faisant réestimer et, en 47, il finance une remise des loyers à Rome ; aux soldats il fait des distributions d’argent et de terres. Il veille à l’application des lois somptuaires (limitation de la richesse apparente des citoyens les plus riches) pour calmer les tensions sociales.

En 45, César défait les derniers pompéiens en Espagne (bataille de Munda). Il accumule alors tous les pouvoirs :

  • Imperium : commandement civil et militaire.
  • Dictateur pour dix ans (45) puis dictateur à vie (44).
  • Puissance tribunicienne (47) : César s’octroie le caractère sacré des tribuns de la plèbe (inviolabilité).
  • Préfet des moeurs (46) : il s’octroie les pouvoirs des censeurs dont celui de choisir les sénateurs.
  • Grand pontife : il s’occupe des affaires religieuses.

Il se démarque par le port permanent du manteau de triomphateur ainsi que par le port de la couronne de lauriers. Il reçoit le titre honorifique de « père de la patrie » par le Sénat. Des statues lui sont édifiées et un mois du calendrier porte son nom (juillet). Alors qu’il préparait une campagne contre les Parthes, il est assassiné en 44, le jour des ides de Mars, par une conjuration de sénateurs, à peu près un an après sa victoire définitive. Cassius et Brutus (à ne pas confondre avec le fils de César) sont les principaux meneurs.

César laissera une trace contrastée dans la mémoire romaine. D’un côté, il est le fossoyeur de la République, de l’autre, son génie et sa clémence lui vaut l’admiration jusque chez ses ennemis. Entre temps, l’idée de la nécessité d’un pouvoir de type monarchique a fait son chemin. Cicéron lui-même parle d’un guide qui devrait réorganiser l’Etat romain dans Des Republica. A la mort de César, la République ne pourra pas être rétablie.

Image
Denier d’argent de Brutus, émis en 42 en Grèce. Deux glaives encadrent un pileus, bonnet donné à l’esclave le jour de son affranchissement (liberté retrouvée). Brutus se pose ainsi en libérateur du peuple romain.

Bibliographie :
CANFORA Luciano, Jules César, le dictateur démocrate, Paris, Flammarion, 2004 (traduit de l’italien, publié à Rome en 1999).
CELS SAINT-HILAIRE Janine, La République romaine, 133-44 av. J.-C., Paris, Armand Colin, 2005.
CHRISTOL Michel, NONY Daniel, Rome et son empire, Paris, Hachette supérieur, 2007.
BORDET Marcel, Précis d’histoire romaine, Paris, Armand Colin, 1998.
LE GLAY, Marcel, VOISIN Jean-Louis, LE BOHEC Yann, Histoire romaine, Paris, PUF, 2005.

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